COLLEGE MILES DE NOYERS SUR SEREIN
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L’œuvre implantée dans le nouveau collège se présente sous la forme d’une fresque photographique. Une toile tendue autour du centre de documentation se déploie sur une surface de 130 m2.
A travers cette fresque, je propose un parcours dans l’histoire de l’école et de sa représentation.
Une partie historique est créée à partir d’images d’archives.
Pour me les procurer, je me suis rapproché de familles Nucériennes. On m’a ouvert ces morceaux choisis de mémoire et j’y ai retrouvé des histoires.
Pour composer cette partie de la fresque, j’ai choisi les photographies de classes prises dans les écoles du canton pour représenter la propre histoire des Nucériens. Les premières photographies sont en noir et blanc et figurent dans un médaillon, significatif du mode de représentation de l’époque.
Puis, j’introduis la couleur avec un ensemble de photographies prises à l’occasion d’une fête médiévale initiée par le Ministère de l’éducation nationale en 1967. Cette manifestation reste un souvenir impérissable et unique dans l’esprit des Nucériens. La mobilisation des familles avait été exceptionnelle, le mouvement très fédérateur. Cette fête en lien avec l’école fait également référence à l’identité médiévale de Noyers.
Une autre partie est composée de photographies auxquelles les élèves ont été associés.
Une à une, j’ai mis en scène les dix classes dans l’ancien collège qui allait bientôt être détruit. J’ai choisi les lieux les plus emblématiques où se retrouvent les élèves dans les moments récréatifs. Les images produites sont autant une mémoire des lieux qu’une vision contemporaine sur l’univers scolaire.
Sur l’ensemble de la fresque, j’ai observé une progression qui montre d’abord des photographies en noir et blanc, prises dans le respect de la tradition. Puis, au fur et à mesure de l’histoire, je m’oriente vers une plus grande liberté dans les photographies contemporaines, en rapport avec l ‘évolution des mœurs. J’accorde plus de place à l’individu tout en l’inscrivant dans une image collective.
Outre la représentation d’une mémoire collective, l’idée fondatrice de ce projet a été que les élèves soient impliqués dans le processus de création et qu’ils forment une partie constitutive de l’œuvre..